En 1828, une rareté précieuse voit le jour dans l’univers des montres sous les traits de la marque, H. Moser & Cie.. Si vous êtes en quête d’une pièce particulière, vous êtes ici à la bonne adresse. Ces montres sont fabriquées à la main et tous les mouvements sont produits en interne.
Autre préciosité: chaque montre a ses caractéristiques, les différentes complications des garde-temps étant cependant faciles à utiliser et fonctionnels.
Avec sa Nature Watch H. Moser & Cie. se lance un défi écologique en s’engageant pour un développement de montres respectueux de l’environnement, durable et bien plus encore.
Ce garde-temps n’est pas seulement une montre mécanique «verte»: la Nature Watch est un symbole. «Verte» et vivante, même si elle n’est pas éternelle, cette montre incarne la vulnérabilité et reflète la sensibilité de notre écosystème. Elle a été conçue à base de plantes endémiques de Suisse. Le modèle en acier est un chef-d’œuvre artistique composé de succulentes, de mousse, de mini-Echeveria, de cresson, de Tradescantia et d’oignons de semence. Un cadran en pierre minérale naturelle et en lichen des Alpes suisses, ainsi qu’un bracelet en herbe, pour un design absolument unique.
Conçue comme pièce unique, la Nature Watch a été dévoilée au Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH) de Genève.
«Moins, c’est plus», telle est la devise de l’élégant modèle de montre Endeavour Tourbillon Funky Blue Concept. Dépouillée de tout logo et index, cette montre à dominante bleue n’affiche qu’un tourbillon volant à six heures. Deux aiguilles feuilles centrales tournent autour du cadran. La lunette sertie de diamants vient encore apporter une touche d’élégance à l’esthétique du design.
Autre nouveauté: la Endeavour Centre Seconds Automatic Blue Lagoon. Seules trois discrètes aiguilles ornent son cadran, ce modèle n’ayant besoin de rien d’autre pour attirer tous les regards. Dépourvue de logos et d’index, le modèle brille par l’aspect osé et minimaliste de son design. Le cadran lumineux, bleu lagune, apporte à la montre une note tropicale. La Endeavour Centre Seconds Concept Blue Lagoon fascine par son boîtier disponible en élégant or gris ou en lumineux or rose.
La sobre élégance et le design minimaliste des garde-temps de H. Moser & Cie. parlent d’eux-mêmes, mais l’entreprise familiale fait aussi parler d’elle en dehors de l’univers horloger. Edouard Meylan, CEO de H. Moser & Cie., apporte une fois de plus la preuve qu’une petite entreprise peut vraiment attirer l’attention.
Nous jetons un œil dans les coulisses de l’entreprise inhabituelle qu’est H. Moser & Cie. et parlons avec son CEO, Edouard Meylan, de tradition, d’innovation et d’écologie.BUCHERER: “Votre père, Georges-Henri, a été CEO d’Audemars Piguet jusqu’en 2008 et votre arrière-grand-père, Octave Meylan, a été autrefois partenaire de H. Moser & Cie. Dans ce contexte familial, avez-vous toujours su que vous étiez destiné à l’industrie horlogère ou avez-vous envisagé une autre carrière?”
Edouard Meylan: “Je suis né dans la Vallée de Joux, une région de tradition horlogère. Les montres ont toujours été ma passion, mais je voulais aussi découvrir d’autres branches au début de ma carrière. J’ai donc fait un master en microtechnique et un MBA en management. Cette orientation m’a permis d’avoir une vue à 360° sur l’économie.
J’ai obtenu ensuite des postes de direction pour des marques de montres de luxe indépendantes, en Asie et en Europe, et j’ai travaillé dans le conseil en management de différentes branches jusqu’à la création d’une marque de luxe. Je suis arrivé en avril 2013 chez H. Moser & Cie.”
BUCHERER: “Quelles sont les principales leçons que vous a données votre père?”
Edouard Meylan: “Mon père a toujours été très direct et ferme dans ses opinions. Il n’avait jamais peur de prendre l’initiative et de s’engager pour lui, pour son entreprise et pour son équipe. Peu importe ce que pouvaient penser les autres. Cette façon d’agir nous a donné confiance, nous a motivés à être transparents et à exprimer ce que nous sommes et en quoi nous croyons en tant qu’entreprise. Nous ne voulons pas suivre les règles traditionnelles, mais définir un nouveau standard dans l’industrie horlogère.”
BUCHERER: “Quelle part de l’héritage de la marque Moser appréciez-vous le plus?”
Edouard Meylan: “Sans hésiter, l’esprit d’entreprise de Heinrich Moser. Cet homme était un visionnaire. A 21 ans, il a suivi son cœur, ses sentiments et son instinct en créant non seulement une marque de montre haut de gamme, mais surtout une manufacture à Le Locle ainsi qu’un véritable réseau de distribution. C’est ce même esprit d’entreprise qui nous habite aujourd’hui. Nous sommes des pionniers, nous prenons des risques et nous avons une opinion bien arrêtée, comme nos fondateurs. Tels sont les points communs de la famille Meylan et de la famille Moser.”
BUCHERER: “Vous avez dit que vous étiez une entreprise familiale pourvue d’un esprit de start-up. Comment s’exprime cet esprit dans les valeurs de l’entreprise?”
Edouard Meylan: “Nous sommes une petite entreprise et je tiens énormément à ce que toute l’équipe fasse partie de la famille. Cette dimension humaine est l’un de nos principaux facteurs de réussite. Les marques doivent entre-temps se rapprocher de leurs clients, être reliées entre elles dans des communautés qui surgissent dans le monde entier. Aujourd’hui, les gens ne sont plus seulement des clients, mais de véritables fans ayant des connaissances approfondies sur l’horlogerie mécanique. Ils recherchent une plus grande exclusivité, une cohésion humaine et une raison d’être. Ce souhait correspond à nos valeurs et représente en fait notre force d’attraction et l’attachement à notre marque.”
BUCHERER: “Quel est le plus grand défi à relever pour porter à l’avenir une telle entreprise de tradition?”
Edouard Meylan: “Une entreprise indépendante doit absolument être différente et se démarquer de la concurrence. En raison de notre budget marketing très limité, nous avons dû trouver une autre voie de communication et nous avons opté pour l’insolite, la provocation et parfois aussi l’humour. Nous avons déjà couru des risques, par exemple en décidant de supprimer ʻSwiss made’ de nos cadrans ou en créant des montres sans logo ni index. Je préfère courir des risques et faire des erreurs plutôt que de ne pas avoir d’opinion ou de voix dans la branche. Nous avons bien sûr des détracteurs, mais cela nous rend plus forts en tant que marque, une force que nous devons surtout à notre solide communauté. Au final, nous ne voulons pas suivre des tendances, mais définir des tendances en tant que marque de luxe.”
BUCHERER: “Suivant la devise ʻMake Swiss Made Great Again’, vous avez créé le hashtag #MakeSwissMadeGreenAgain, dévoilant la nouvelle Moser Nature Watch au Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH) 2019. Voulez-vous nous en dire davantage sur cette nouvelle initiative?”
Edouard Meylan: “Elle est née deux ans après le ʻMake Swiss Made Great Again’ et fait partie de la même idée: améliorer encore l’horlogerie suisse en allant plus loin. La Moser Nature Watch est un symbole de notre engagement et une approche globale responsable dans les domaines de la livraison, de la fabrication et de la distribution. D’un point de vue technique, développer une montre dans laquelle poussent des plantes a sûrement été l’un des projets les plus difficiles, réalisés jusqu’à présent. En fait, nous ne savions pas encore il y a trois ou quatre mois comment nous allions faire et si nous pouvions lancer la campagne. Ce projet a été un véritable défi mais des personnes très intelligentes de notre équipe nous ont permis de trouver une solution et de concevoir une pièce totalement inédite.”